Thierry Vaubourgoin face à Primaire. © christian Stavel   

Lorsque j’étais enfant et que l’on me demandait ce que je voulais faire, je répondais «Spectateur». Et depuis ça n’a pas changé, s’amuse Thierry Vaubourgoin

Biographie

Son père n’est autre que le compositeur Marc Vaubourgoin, lui même fils de musicien… Baigné dans cet univers, c’est pourtant vers la peinture que, très tôt, il va développer une aisance étonnante : premiers dessins remarqués à l’âge de six ans, première exposition à huit ans… A dix ans, le “Mozart de la peinture”, comme l’a surnommé le magazine Jour-de-France, fait la une de la presse.

Au début des années 60, Thierry Vaubourgoin est admis à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts où il sera l’élève de Maurice Brianchon. Il multiplie les réussites – il est notamment lauréat de la Biennale de Paris – avant la consécration suprême : un Premier Prix de Rome décroché en 1967. Il entre pensionnaire à la Villa-Médicis, jusqu’en 1971.

Les métaboles, les contes, les expressions populaires font partie de ses thèmes favoris. Il aime aussi jouer avec les recettes de cuisine ou la société de consommation. Quant à la sensualité des femmes, c’est un hommage qui lui est rendu dans des lumières diaphanes et des couleurs douces. 

Un talent dont ont pu profiter les visiteurs des expositions dédiées à Thierry Vaubourgoin aux quatre coins de Monde : Tokyo, New-York, Téhéran, Genève, Madrid ou Barcelone. et en France, à Paris, Toulouse, Nîmes, Marseille, Bordeaux ou Fontainebleau. 


 Sa peinture, l’académicien Jean Dutourd est de ceux qui la résume le mieux : « Aussi savante et compréhensible en apparence que celle que l’on contemple depuis des siècles dans les musées, et en même temps, complètement déroutante ». Selon lui, « la poésie est partout dans l’oeuvre de Vaubourgoin, comme dans celle d’Ingres, de Jérôme Bosch, d’Holbein ». 

Toutes ses expositions

A paris

2000 – Galerie Matignon 32

1996 – Centre culturel hispanique 

1992 – Galerie Guigne

1990 – Centre culturel hispanique

1988 – 1985 – Galerie A. Daune

1984 – 1983 – Galerie A. Daune

1981 – 1980 – Galerie A. Daune

1977 – Galerie E. David

1974 – Galerie J.-C. Bellier


En province

2021 – Compiègne

2011 – Compiègne 

2007 – Aurillac Musée départemental

2001 – Aurillac

1997 – Joigny

1994 – Péronne

1992 – Nîmes

1991 – Compiègne

1989 – Toulouse, Angers

1988 – Barbizon

1987 – Marseille

1984 – Montpellier

1981 – Compiègne, Montpellier, Fontainebleau

1979 – Clermont-Ferrand

A l’étranger

Anvers

Barcelone

Bruxelles

Genève

Kyoto

Madrid

New-York

Palerme

Téhéran,

Tokyo


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